"L'extrême droite est antinomique de la solidarité", fustige Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité

Dans ses vœux 2024, Marine Le Pen s'engage à améliorer "la vie quotidienne des Français". "On peut jouer toutes les banalisations que l'on veut", "il y a des hommes et des femmes qui ne sont pas égaux aux autres" pour le RN, juge la Fédération des acteurs de la solidarité.
Article rédigé par franceinfo
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Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, invité du 8h30 franceinfo, le 2 janvier 2024. (FRANCEINFO)

"L'extrême droite est antinomique de la solidarité", fustige mardi 2 janvier sur franceinfo Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité. Il réagit, notamment aux vœux de Marine Le Pen, présidente du groupe du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, où elle promet de se battre pour "l'amélioration de [la] vie quotidienne" des Français.

Or, selon Pascal Brice, "on peut jouer toutes les banalisations que l'on veut, au fond", pour le Rassemblement national, "il y a des hommes et des femmes qui ne sont pas égaux aux autres". Il évoque même, au-delà "de la détestation des étrangers" par l'extrême droite, celle "de tous les pauvres".

Si le président de la Fédération des acteurs de la solidarité reconnaît que "les difficultés sont très présentes" en France, par exemple "sur la question de la transformation écologique [...], du rapport au travail", pour autant, il regrette que le mouvement de Marine Le Pen représente "un système politique hors-sol, qui oppose des dogmes, qui alimente, qui instrumentalise". Face à la montée du Rassemblement national dans les sondages, notamment pour les prochaines élections européennes, il s'inquiète : "Il va falloir que les gens se réveillent dans ce pays".

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