Quelle sanction pour Jean-Marie Le Pen ?
Le président d'honneur doit être fixé ce lundi 4 mai sur son avenir au sein du Front national, décidé par un bureau exécutif interne au parti.
La réunion n'avait pas commencé que Jean-Marie Le Pen quittait déjà les locaux du Front national. "Je refuse d'aller au bureau politique", a-t-il déclaré à la presse. Le fondateur et président d'honneur du FN doit connaître aujourd'hui la sanction décidée par les cadres de son parti.
Une chose est sûre, il ne compte pas renoncer à sa carrière politique. "Pour cela, il faut me tuer", affirme-t-il, avant d'ironiser : "Ce n'est pas Freud qui conseille de tuer le père ?"
Des avis partagés
Gilbert Collard demande "une exclusion verbale" de l'ancien leader frontiste : "En aucun cas, il ne doit pouvoir engager la parole du Front national quand il s'exprime." De son côté, Bruno Gollnisch se dit "pour l'apaisement, la réconciliation", et la députée Marie-Christine Arnautu estime ne pas avoir "moralement, à condamner celui qui a fondé le Front national. Finalement, on est tous un peu là grâce à lui". Marion Maréchal Le Pen n'a quant à elle pas voulu s'exprimer sur cette sanction.
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