Assistants parlementaires : Marine Le Pen a choisi de se placer sur le terrain politique
En direct de l'office central de lutte contre les infractions financières, à Nanterre (Hauts-de-Seine), Clément Weimm-Raynam revient sur la défense de Marine Le Pen dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires FN au Parlement européen.
Marine Le Pen a refusé de se rendre à une convocation de la police mercredi 22 février. Elle concernait des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires au Parlement européen. Peut-on refuser une convocation de police ? "Marine Le Pen peut ne pas venir, mais ce n'est pas non plus tout à fait habituel", explique Clément Weimm-Raynam devant l'office central de lutte contre les infractions financières, à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Lever l'immunité parlementaire
Marine Le Pen a choisi d'emblée de se placer sur le terrain politique. Elle dit "je suis en campagne électorale, je viendrais plus tard'. "Alors que peut faire la justice ? Théoriquement, les enquêteurs pourraient venir chercher Marine Le Pen à ceci près qu'elle est députée européenne et qu'il faudrait lever l'immunité parlementaire, ce qui prend du temps", poursuit le journaliste.
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