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François Hollande n'a pas oublié Laurent Fabius dans son équipe de campagne

L'ancien partisan du non au référendum de 1995, Laurent Fabius, qui n'apparaît pas dans l'organigramme de campagne de François Hollande n'a pas été oublié. Il continuera son travail sur les 100 jours suivant l'élection présidentielle.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Laurent Fabius (avec à sa droite Jean-Luc Mélenchon) lors de la primaire de 2006 (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

L'ancien partisan du non au référendum de 1995, Laurent Fabius, qui n'apparaît pas dans l'organigramme de campagne de François Hollande n'a pas été oublié. Il continuera son travail sur les 100 jours suivant l'élection présidentielle.

Laurent Fabius n'apparaît pas dans l'organigramme de campagne de François Hollande tel qu'il a été rendu public mercredi. L'ancien premier ministre, qui lors de la primaire avait soutenu Martine Aubry, va continuer son travail sur les mesures à mettre en oeuvre après l'élection présidentielle en cas de victoire du candidat socialiste.

M. Hollande a fait savoir qu'il avait demandé à M. Fabius, qui l'a accepté, "de poursuivre" avec lui "le travail qu'il a entrepris" sur les 100 jours suivant l'élection présidentielle, "une période qui sera décisive", a-t-il souligné.

Le candidat PS a aussi indiqué avoir demandé à M. Fabius de le représenter dans des déplacements internationaux et de l'accompagner dans d'autres. M. Fabius avait été chargé par Mme Aubry de préparer "les premières mesures" des socialistes s'ils l'emportaient en 2012.

Partisan du "non" au traité constitutionnel européen

M. Fabius, ancien premier ministre de François Mitterrand (1984-1986) et ancien premier secretaire du PS (1992-1993) ne fait pas parti des proches de M. Hollande. Il est notamment celui qui, en 2005, s'était opposé au premier secrétaire de l'époque, un certain François Hollande, en défendant le "non" au référendum sur le traité constitutionnel européen.

Il avait adopté cette position dès 2004, qu'il défendit, souvent en compagnie de Jean-Luc Mélenchon - encore membre du PS à l'époque - malgré le choix interne du PS, validé par un vote des militants, d'appeler à voter "oui". Le "non" l'emporta, désavouant François Hollande.

Pendant la campagne de la primaire, M. Fabius aurait affirmé, selon le journal "Sud-Ouest" : "Franchement, vous imaginez Hollande président de la République ? On rêve !"...

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