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Affaire Penelope Fillon : le candidat passe à l'attaque dans les Ardennes

En pleine affaire Pénélope Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle est retourné sur le terrain jeudi à  Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Et François Fillon s'est montré particulièrement offensif. 

Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
François Fillon, lors de son meeting à Charleville-Mézières, le 3 février 2017. (REMI WAFFLART / MAXPPP)

À Charleville-Mézières, en meeting devant un millier de sympathisants, François Fillon est passé à l'offensive. Le candidat de la droite à la présidentielle, englué dans l'affaire Pénélope Fillon, veut rassurer ses soutiens, prouver qu'il n'est pas seul et qu'il ira jusqu'au bout. 

Les militants l'ont accueilli chaleureusement, comme si de rien n'était aux cris de "Fillon président" ou "On va gagner". Soutenu aussi par Benoît Huré, le président du conseil départemental des Ardennes, et Philippe Richert, le président de la région Grand Est. "Nous sommes atterrés, s'est emporté Benoît Huré à la tribune. On nous empêche d'exprimer nos convictions". 

Malraux disait : "Quand ça se complique, les amis doivent se rassembler"

Philippe Richert, président de la région Grand Est

à franceinfo

Touché, mais pas coulé. C'est aussi le message de François Fillon qui débute son discours en évoquant cette "tempête" qu'il traverse et son épouse Pénélope, absente de cette soirée. "Il n'y a rien d'illégal, et j'assume le choix qui fut le mien de m'appuyer sur elle, sur mes proches, raconte le candidat de la droite. [...] On ne parcourt par un chemin si rude, sans avoir à ses côtés des personnes en qui on a toute confiance".

François Fillon dénonce un complot

Le candidat de la droite à la présidentielle a encore une fois choisi l'attaque. "Ça ne sort pas de nul part, explique-t-il à ses militants. Elles ont été soigneusement préparées, elles ont été mijotées dans les arrières cuisine de ces officines que l'on finira bien par découvrir un jour. Je ne peux pas vous cacher que j'éprouve une colère, une colère froide face à toute cette meute qui se complaît dans cette entreprise de démolition"

Ce n'est pas la justice que l'on cherche, c'est à me casser

François Fillon

franceinfo

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