Affaire Penelope Fillon : le candidat passe à l'attaque dans les Ardennes
En pleine affaire Pénélope Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle est retourné sur le terrain jeudi à Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Et François Fillon s'est montré particulièrement offensif.
À Charleville-Mézières, en meeting devant un millier de sympathisants, François Fillon est passé à l'offensive. Le candidat de la droite à la présidentielle, englué dans l'affaire Pénélope Fillon, veut rassurer ses soutiens, prouver qu'il n'est pas seul et qu'il ira jusqu'au bout.
Les militants l'ont accueilli chaleureusement, comme si de rien n'était aux cris de "Fillon président" ou "On va gagner". Soutenu aussi par Benoît Huré, le président du conseil départemental des Ardennes, et Philippe Richert, le président de la région Grand Est. "Nous sommes atterrés, s'est emporté Benoît Huré à la tribune. On nous empêche d'exprimer nos convictions".
Malraux disait : "Quand ça se complique, les amis doivent se rassembler"
Philippe Richert, président de la région Grand Està franceinfo
Touché, mais pas coulé. C'est aussi le message de François Fillon qui débute son discours en évoquant cette "tempête" qu'il traverse et son épouse Pénélope, absente de cette soirée. "Il n'y a rien d'illégal, et j'assume le choix qui fut le mien de m'appuyer sur elle, sur mes proches, raconte le candidat de la droite. [...] On ne parcourt par un chemin si rude, sans avoir à ses côtés des personnes en qui on a toute confiance".
J'assume le choix qui fut le mien de m’appuyer sur mon épouse et sur mes proches. #FillonCharleville pic.twitter.com/sk6DxpGGsw
— François Fillon (@FrancoisFillon) 2 février 2017
François Fillon dénonce un complot
Le candidat de la droite à la présidentielle a encore une fois choisi l'attaque. "Ça ne sort pas de nul part, explique-t-il à ses militants. Elles ont été soigneusement préparées, elles ont été mijotées dans les arrières cuisine de ces officines que l'on finira bien par découvrir un jour. Je ne peux pas vous cacher que j'éprouve une colère, une colère froide face à toute cette meute qui se complaît dans cette entreprise de démolition".
Ce n'est pas la justice que l'on cherche, c'est à me casser
François Fillonfranceinfo
Ces attaques ne sortent pas de nulle part. Elles ont été soigneusement mijotées dans les arrière-cuisines des officines qu’on découvrira. pic.twitter.com/Dl5RLwotLX
— François Fillon (@FrancoisFillon) 2 février 2017
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