Affaire des assistants MoDem : "Cette affaire est derrière nous", soutient le député MoDem Jean-Louis Bourlanges

L'élu centriste des Hauts-de-Seine estime, mercredi 7 février sur France Inter, que François Bayrou peut désormais "exercer pleinement les fonctions de chef politique qui sont les siennes".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député MoDem des Hauts-de-Seine Jean-Louis Bourlanges, invité de la matinale de France Inter mercredi 7 février. (FRANCE INTER/RADIO FRANCE)

"Cette affaire est derrière nous", soutient mercredi 7 février sur France Inter le député MoDem des Hauts-de-Seine Jean-Louis Bourlanges, alors que le président du MoDem François Bayrou a été relaxé lundi 5 février en l'absence de toute preuve par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens. Jean-Louis Bourlanges considère qu'après cette décision, "François Bayrou peut exercer pleinement les fonctions de chef politique qui sont les siennes".

Le député des Hauts-de-Seine regrette qu'un "parti politique comme le MoDem [ait été] plongé dans une semi-hibernation depuis sept ans" et le début de l'affaire des assistants parlementaires. "Ça fait sept ans que le MoDem n'a pas un statut à part entière dans la majorité, qu'on explique que ses chefs ne peuvent pas devenir membre du gouvernement, simplement parce qu'il y avait une procédure judiciaire contre eux", déplore Jean-Louis Bourlanges. Il explique que François Bayrou "ressent très profondément le fait que d'avoir été en examen lui a interdit l'accès au gouvernement pendant sept ans".

Une décision juidiciaire "profondément injustifiée"

S'il se dit "très heureux de la décision" qui a été prise à l'égard de François Bayrou, Jean-Louis Bourlanges juge "exagérée" la décision quant aux autres prévenus. En effet dans ce dossier, deux autres prévenus ont bénéficié d'une relaxe et huit ont été condamnés, parmi lesquels cinq anciens eurodéputés. Le MoDem et l'UDF ont également été condamnés comme personnes morales.

Une décision "profondément injustifiée" pour Jean-Louis Bourlanges qui évoque une "différence importante d'interprétation sur le rôle des assistants". "Est-ce qu'un assistant doit vivre exclusivement dans l'institution, en l'occurrence le Parlement européen ; ou bien est-il l'assistant d'un parlementaire qui a trois centres d'intérêt, à savoir l'institution où il travaille, la circonscription où sont ses électeurs et son parti politique ?" s'interroge le député MoDem.

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