: Vidéo Emmanuel Macron visé par un jet de projectile à Lyon, un homme en garde à vue
Un homme, soupçonné d'avoir lancé un œuf, a été interpellé par le service d'ordre du président de la République, qui visitait le Salon international de la restauration.
Emmanuel Macron a été victime d'un jet de projectile, lundi 27 septembre, à Lyon, selon des images tournées par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Le président déambulait dans les allées du Salon international de la restauration et du tourisme (Sirha), peu avant midi, quand il a été touché à l'épaule par un objet, un œuf dur a priori. Sur cette vidéo, on aperçoit une main sortir de la foule, à un mètre environ du président de la République, avant de jeter le petit projectile.
L'individu, qui a crié "Vive la révolution", a été immédiatement arrêté par le service d'ordre du président de la République, selon d'autres images tournées par Lyon Mag. Cet homme a d'abord été évacué dans une autre pièce et menotté, avant d'être placé en garde à vue, a appris franceinfo auprès d'une source proche de l'enquête. Selon les premiers éléments de profil, il a 20 ans et est inconnu des services de police. Il s'agit d'un "militant d’extrême gauche identifié par les renseignements territoriaux", a également appris franceinfo de sources sécuritaires.
Emmanuel Macron a repris sa visite quelques secondes plus tard. "S'il a un truc à me dire, qu'il vienne me le dire. J"irai le voir après", a-t-il commenté, toujours selon les images de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Contacté par franceinfo, l'entourage d'Emmanuel Macron assure que "la déambulation a duré trois heures et s’est pour le reste très bien passée".
Au #sirha2021, @EmmanuelMacron victime d'un jet d'oeuf. Le projectile a rebondi sur l'épaule du Président de la République. Le jeune homme a été interpellé par le service d'ordre - IMAGES LYONMAG pic.twitter.com/n10POB2MEn
— Lyon Mag (@lyonmag) September 27, 2021
Le 8 juin, Emmanuel Macron avait été frappé au visage par un homme, en marge d'un déplacement à Tain-L'Hermitage (Drôme), provoquant une importante vague de protestations au sein de la classe politique. Jugé en comparution immédiate deux jours après les faits, l'homme sans emploi et vivant du RSA avait été condamné à quatre mois de prison ferme. Il est sorti de prison le 21 septembre.
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