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Vidéo À Marseille, "le président de la République va droit au but pour faire travailler ensemble" les élus locaux, assure Gabriel Attal

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

En déplacement à Marseille, Emmanuel Macron doit présenter jeudi les détails du plan d'urgence pour la cité phocéenne.

À Marseille, "la réalité c'est que depuis plusieurs années on a vu des élus et des collectivités locales qui se renvoyaient la balle, le président de la République va droit au but pour les faire travailler ensemble", a déclaré Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, jeudi 2 septembre sur franceinfo. Emmanuel Macron est en déplacement à Marseille, pour trois jours depuis mercredi, pour y présenter notamment un "grand plan" pour la deuxième ville de France.

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"Il faut de l'argent mais il faut aussi que tout le monde travaille ensemble" pour "avancer et faire aboutir les projets", insiste Gabriel Attal. Il salue notamment le "discours très constructif" de Martine Vassal, la présidente de la métropole, et de Benoît Payan. Le maire de Marseille a aussi salués les engagements tenus en matière de sécurité, car "les effectifs qu'on avait promis en plus sont arrivés", souligne Gabriel Attal.

Une "multitude d'enjeux à Marseille"

Interrogé sur les critiques émises par Jean-Luc Mélenchon qui reproche à Emmanuel Macron de venir à quelques mois de l'élection présidentielle, Gabriel Attal répond : "Est-ce que vous avez déjà entendu Jean-Luc Mélenchon tenir des propos constructifs sur l'action du gouvernement ?". Le porte-parole estime qu'on ne peut pas stopper les actions l'année précédant une élection. "Je ne crois pas qu'il soit très présent à Marseille où il est élu", tacle le porte-parole du gouvernement à propos du leader de La France insoumise.

Gabriel Attal souligne qu'il y a une "multitude d'enjeux à Marseille", avec notamment "un enclavement total dans certains quartiers, avec une absence de mobilité, pas de tramway ni de métro pour pouvoir se déplacer". Il cite aussi "un habitat insalubre" et "des écoles qui sont parfois dans des états très difficiles". Le représentant du gouvernement assure que "depuis le début du quinquennat" le gouvernement a "une volonté sur tous ces sujets".

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