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RSA : la mesure d’Emmanuel Macron sème le trouble dans son propre camp

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RSA : la mesure d’Emmanuel Macron sème le trouble dans son propre camp
RSA : la mesure d’Emmanuel Macron sème le trouble dans son propre camp RSA : la mesure d’Emmanuel Macron sème le trouble dans son propre camp (France 2)
Article rédigé par France 2 - J.Wittenberg, T.Curtet, J.Assouly, J-B.Marteau, M.Petitjean, P.Lagaune, L.Harper, J.Cohen-Olivieri
France Télévisions
France 2

Emmanuel Macron a proposé de conditionner le RSA à une contrepartie de 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire. Une mesure loin de faire l’unanimité dans son camp. 

Le sujet du RSA s’invite dans la campagne présidentielle depuis qu'Emmanuel Macron en a fait un des marqueurs de son programme. "Il faut pouvoir mieux accompagner chacune et chacun, reconnaître sa dignité et lui demander une part de devoir", a-t-il déclaré. La proposition du chef de l’État ? Une contrepartie de 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire. Cette mesure a mis en colère les partis de la gauche comme les syndicats, et interpelé certains élus de la majorité. "Effectivement, ça a provoqué un certain nombre d’interrogations, un certain trouble…", reconnaît Anne-Christine Lang, députée LREM de Paris. 

Une mesure sociale ? 

Le président-candidat a-t-il été mal compris ? Le mot a été donné à tous ceux qui portent la voix du président dans les médias : présenter la mesure sur le RSA comme un progrès social. "Il faut absolument qu’on mette l’accent sur les mesures plus sociales qui sont complètement passées inaperçues, par exemple, le paiement à la source des prestations", explique l’un d’eux. 

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