Eric Ciotti qualifie Emmanuel Macron d'"adolescent immature" atteint d'un "sentiment de surpuissance"
Dans l'émission "L'Epreuve de vérité" sur Public Sénat, le député LR a notamment critiqué le spectacle qui s'est tenu à l'Elysée le soir de la Fête de la musique.
Eric Ciotti ne mâche pas ses mots. Le député (Les Républicains) a décrit Emmanuel Macron comme un "adolescent immature" atteint d'un "sentiment de surpuissance", lundi 2 juillet, lors de l'émission "L'Epreuve de vérité" sur Public Sénat, en partenariat avec l'AFP, Les Échos et Radio Classique. Il a par ailleurs jugé que "le 'en même temps'" présidentiel était "une forme d'immobilisme".
"Sur le fond, le 'en même temps' ne conduira à rien de bon pour notre pays. On l'a vu en matière d'immigration : on refuse d'accueillir l'Aquarius mais en même temps on accueille ses passagers. Sur le communautarisme, sur l'islamisme, on attend depuis maintenant plus d'un an une prise de position du président de la République", a déclaré Eric Ciotti.
"Il y a un peu l'idée d'une surpuissance"
"Sur la forme, j'ai été extrêmement choqué, par exemple, par le spectacle offert sur les marches de l'Élysée le soir de la Fête de la musique, avec ce tee-shirt d'un rappeur avec un slogan provocateur. Je crois que l'Élysée de De Gaulle appelle à une certaine solennité. (...) Cette image, cette confusion des genres, elle a légitimement choqué beaucoup de Français", a jugé le député des Alpes-Maritimes.
On ne banalise pas les lieux de la République, on ne les abîme pas.
Eric CiottiPublic Sénat
"On avait vu, et j'avais pu l'apprécier personnellement, Emmanuel Macron essayer de re-présidentialiser la fonction élyséenne. Il y avait des symboles, Versailles, le Louvre, la présidence jupitérienne", a-t-il énuméré. "Et puis là, on a l'impression que c'est un outil, que c'est un peu un adolescent immature qui joue avec les institutions, qui s'amuse. Il y a eu la représentation théâtrale où il a joué Pierre et le Loup. Il y a eu les rappeurs... Il y a un peu l'idée d'une surpuissance. Il a eu une élection très rapide et je crois que cette élection lui a donné un sentiment de surpuissance dont il use mais, ce qui est plus grave, dont désormais il abuse."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.