L’homme soupçonné d’avoir giflé Emmanuel Macron dans la Drôme, mardi 8 juin, encourt jusqu’à trois ans de prison, et 45 000 euros d’amende. L’homme de 28 ans a été interpellé avec un autre homme, mardi, qui a filmé la scène et chez qui des armes à feu ont été retrouvées. L’agresseur est jugé en comparution immédiate, jeudi 10 juin, à Valence. "Dans ce dossier, il semblerait que la préméditation ne puisse être retenue, comme l’indiquait dès hier le procureur de la République", précise le journaliste Olivier Martin, en direct du tribunal judiciaire de Valence, jeudi.Pas d’appartenance à un parti politique"L’homme reconnaît les faits, il dit avoir agi sans réfléchir pour exprimer son mécontentement. Il indique également être proche de la mouvance des gilets jaunes. Il dit avoir des convictions politiques traditionnelles à droite ou à l’ultra-droite, sans pour autant militer ou appartenir à un quelconque parti politique. Il n’a pas non plus d’antécédent judiciaire", relate le journaliste.