Affaire Benalla : les agissements de trois "cadres" policiers "jettent l’opprobre" sur la police

Les agissements de trois "cadres de la police jettent l’opprobre sur mes collègues", a déclaré dans un communiqué vendredi 20 juillet le secrétaire général Unité SGP-Police-FO, Yves Lefebvre après la suspension d’un commandant, d’un commissaire et d’un contrôleur général en lien avec l'affaire Benalla.

Au-delà des violences perpétrées par Alexandre Benalla lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai, à Paris, le syndicat s’interroge : "Pourquoi de hauts responsables de la préfecture de police ont-ils transmis les bandes vidéos de cette intervention à monsieur Benalla ? Pourquoi, s’ils avaient connaissance de ces violences, se sont-ils tus et n’ont pas dénoncé celles-ci, allant jusqu’à laisser parler de violences policières ?" Unité SGP-Police-FO estime qu’en "essayant de cacher de tels faits, ils sont aussi responsables que l’auteur de ceux-ci."

Unité-SGP-Police salue en revanche, la réaction du ministère de l’Intérieur de reconnaître les erreurs de ses "cadres" de la police, même si le syndicat "déplore qu’il ait fallu une révélation des médias pour qu’une procédure administrative soit engagée contre ces fonctionnaires". Le syndicat souhaite "que toute la lumière soit faite sur ce dossier" et que "si ces responsables ont cherché à dissimuler de tels faits et tenter d’en détruire les preuves, qu’ils soient sanctionnés à hauteur des actes commis".