Élections européennes : les partis se serrent la ceinture pour limiter les frais de campagne
Le temps presse pour les candidats aux élections européennes, à un mois du scrutin. Les meetings des À Pont-Carré, en (Seine-et-Marne), une petite réunion publique se prépare dans cette commune de 2 000 habitants. Valérie Hayer, la tête de liste de la majorité présidentielle, est attendue. Un mini meeting à moindres frais, car à peine quelques milliers d'euros ont été déboursés. Même si les candidats n'aiment pas parler d'argent, dans cette campagne, tous les partis se serrent la ceinture. Les gros meetings qui coûtent plusieurs centaines de milliers d'euros sont limités.
Limiter les dépenses
François-Xavier Bellamy, déjà candidat pour Les Républicains en 2019, préfère désormais les déplacements de terrain et Jordan Bardella, du Rassemblement national, s'invite au milieu des fêtes foraines de village. Des apparitions peu coûteuses car pour ces élections européennes, le plafond de dépenses autorisé s'élève à 9,2 millions d'euros. Toutefois, les partis font tout pour ne pas dépasser le seuil remboursé par l'État, fixé à 4,3 millions d'euros. Chaque dépense est donc scrutée de près, même les tracts. Pour économiser, les équipes de Raphaël Glucksmann de la liste PS – Place publique, ont acheté du papier un an à l'avance. Aussi, les réseaux sociaux permettent de toucher un large public sans dépenser un centime.
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