Soupçons de favoritisme : Eric Piolle, maire de Grenoble renvoyé en correctionnelle le 1er mars 2022
L'élu avait été placé en garde à vue, en juin dernier, à Valence, dans le cadre de cette enquête sur l'organisation de la Fête des Tuiles.
Soupçonné de favoritisme dans le cadre de l'organisation de la Fête des Tuiles, le maire de Grenoble sera jugé au tribunal correctionnel de Valence le 1er mars 2022, rapporte France Bleu Isère, mardi 28 septembre. Éric Piolle a lui-même annoncé l'information lors d'une conférence de presse qu'il a tenue mardi après-midi. Il comparaîtra avec plusieurs anciens agents territoriaux, concernant la passation du marché de prestations pour organiser les deux premières éditions de la Fête des Tuiles. Le maire écologiste de Grenoble n'est pas mis en examen. Il dit ne pas s'étonner de cette décision.
"C'était une décision prise par toute une chaîne administrative, je suis le chef de cette administration, il est normal que cela soit moi qui doive en répondre".
Eric Piolleconférence de presse
La justice accuse Éric Piolle de favoritisme dans le cadre de l'organisation de la Fête des Tuiles tenue en 2015 et 2016. La chambre régionale des comptes avait dénoncé, dans un rapport publié en 2018, des manquements aux règles de publicité et de mise en concurrence concernant l'organisation de "prestation artistique." Le parquet de Valence, suivant les recommandations de la chambre régionale des comptes, estime qu'un marché public avec mise en concurrence aurait dû être passé par la ville de Grenoble. La ville de Grenoble estime de son côté qu'il s'agissait d'un achat de prestation culturelle et qu'elle n'avait pas à lancer un appel d'offres.
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