Municipales 2020 : les difficiles alliances des écologistes
Les candidats au second tour des élections municipales doivent déposer leur liste mardi 2 juin dans la soirée. Elles sont le résultat de fusions et d’alliances. Des alliances très compliquées à gauche. Les écologistes n’ont pas toujours réussi à imposer leurs idées et leurs candidats.
Lille (Nord), Dijon (Côte-d’Or), Grenoble (Isère), Strasbourg (Bas-Rhin) sont des villes a priori acquises à la gauche, mais quelle gauche ? L’alliance traditionnelle PS-écologistes, n’est plus automatique. À Dijon comme à Lille, la liste PS est arrivée en tête. Les deux maires sortants n’ont donc pas envie de faire une place aux Verts. François Rebsamen et Martine Aubry sont ainsi visés, sans les nommer, par le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts.
Les positions des uns et des autres peuvent encore évoluer jusqu’au dernier moment
"Certains barons ou baronnes se disent qu’ils veulent faire sans les écologistes, comme s’il n’y avait pas eu de premier tour, comme si à certains moments on n’avait pas fait 20, 25% ou plus”, explique Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts. Si certains élus socialistes refusent de fusionner avec les Verts, c’est aussi pour une raison arithmétique. Les positions des uns et des autres peuvent encore évoluer jusqu’au dernier moment. Les candidats qualifiés pour le second tour ont jusqu’au mardi 2 juin 18 heures pour déposer leur liste en préfecture.
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