Délit de favoritisme présumé : Guillaume Peltier se défend
Dans le cadre de l'enquête Bygmalion, le domicile de Guillaume Peltier, vice-président démissionnaire de l'UMP, a été perquisitionné mardi. Il réagissait mercredi soir pour la première fois.
"La justice fera son travail " : mercredi soir, Guillaume Peltier, vice-président démissionnaire de l'UMP, s'est exprimé pour la première fois sur la perquisition à son domicile mardi. Celle-ci s'est déroulée dans le cadre d'une enquête pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts présumés qui touche la mairie UMP de Menton (Alpes-Maritimes), concernant notamment un marché contracté avec la société de communication Com1+ de Guillaume Peltier. "En juillet 2012, la mairie de Menton commande à mon entreprise une étude. Mon étude a réalisé cette prestation pour une marge nette de 2.800 euros ", a indiqué Guillaume Peltier mercredi soir sur I-Télé. "Je ne vais pas aller plus loin dans les détails. Pourquoi ? Parce que la justice fera son travail. Ce n'est ni le rôle de la presse, ni le rôle des politiques ", a-t-il ajouté.
Ecoutez Guillaume Peltier sur I-Télé
Les investigations menées par la brigade financière et économique de la police judiciaire de Nice portent sur deux marchés publics de sondages et d'analyses de sondage passés en 2012 sans appel d'offres par la ville de Menton. L'un de ces marchés avait été contracté avec Com1+ appartenant à Guillaume Peltier, l'autre marché avait été accordé à la société Bygmalion actuellement au coeur d'une affaire de surfacturations à l'UMP. Mercredi le siège de Bygmalion a également été perquisitionné.
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