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Claude Bartolone supervise une fausse prise d'otages à l'Assemblée nationale

Une centaine de gendarmes ont simulé, pour s'entraîner, une prise d'otages au Palais Bourbon, raconte "Le Parisien".

Article rédigé par franceinfo
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Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, dans l'hémicycle, lors d'une séance de questions au gouvernement, le 28 janvier 2014. (MIGUEL MEDINA / AFP)

L'exercice "grandeur nature" est raconté par Le Parisien. De faux terroristes ont fait irruption dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, lundi 3 février, afin de tester la capacité du GIGN à faire face à une telle crise au sein du Palais Bourbon.

Dans cette opération fictive, une quarantaine de députés sont incarnés par des gendarmes : le faux Pierre Moscovici apparaît vingt ans plus jeune, Henri Emmanuelli est devenu chauve, raconte le quotidien. En plein examen du budget, les "élus" sont pris en otage par un collectif "anti-tout", comme le montrent les images de l'exercice publiées sur Twitter par un journaliste du Parisien.

14 "intrusions extérieures" depuis 2006

"Nous voulons stopper l'augmentation du prix des denrées de première nécessité", revendiquent les preneurs d'otages selon le scénario. Les faux terroristes souhaitent parler au ministre de l'Intérieur. Et à "personne d'autre", s'emporte le leader. Les négociations ne mènent à rien.

Le président de l'Assemblée nationale est venu assister à l'exercice du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), une unité d'élite spécialisée dans ce type d'opérations. Claude Bartolone est le seul autorisé à donner le feu vert pour l'assaut. Celui de lundi s'est soldé en moins de trois minutes par la libération des "députés" et la mort de deux "preneurs d'otages".

"Ça peut arriver, assure Claude Bartolone dans Le Parisien. Les symboles de la République attirent." La preuve : ce jour-là, une vraie alerte a été émise au Palais Bourbon. Des militants de Greenpeace se seraient apprêtés à lancer une action. Depuis 2006, quatorze "intrusions extérieures" ont été recensées à l'Assemblée.

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