Burkini : les réactions politiques sur la décision du Conseil d’Etat
L’arrêté anti-burkini a été suspendu à Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Le Conseil d’État a donc tranché. La plus haute administration judiciaire considère qu’il y a eu atteinte aux libertés individuelles fondamentales. Une décision fondée sur l’absence de troubles à l’ordre public. Une trentaine de communes avaient pris des arrêtés comparables.
Il avait pris position contre le burkini, mais le Conseil d’État l’a désavoué. Pourtant Manuel Valls ne s’avoue pas vaincu. Pour le Premier ministre la partie ne fait que commencer : "Cette ordonnance du Conseil d’État n’épuise pas le débat qui s’est ouvert. Dénoncer le burkini, ce n’est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n’y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C’est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde".
Juppé seule voix discordante à droite
À droite, la plupart des ténors de droite suivent la ligne Sarkozy. Ils réclament une loi pour interdire le burkini. Christian Estrosi, ancien maire de Nice dénonce l’inaction du gouvernement. Seule voix discordante à droite, Alain Juppé s’oppose dit-il à "une loi de circonstance". Côté socialiste, aucun ténor pour prendre la parole. La rue de Solférino se contente d’un simple communiqué pour prendre acte de la décision. Cécile Duflot chez les écologistes, se réjouit et appelle à passer à autre chose.
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