La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ne sera supprimée définitivement qu'en 2027, déclare Bruno Le Maire

Cet impôt a été réduit de moitié cette année et devait être aboli en 2024. Toutefois, le gouvernement a choisi d'étaler sa suppression sur quatre ans, pour un coût ramené à un milliard d'euros par an pour les finances publiques.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, lors de son discours de rentrée, dans une usine à Alex (Haute-Savoie), le 24 août 2023. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Rassurer les entrepreneurs. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a promis, jeudi 24 août, le maintien d'une politique économique et fiscale favorable aux entreprises, lors d'un discours de rentrée, à Alex (Haute-Savoie). La remise en cause de cette politique est une crainte du patronat, notamment en raison de la suppression plus tardive que prévue d'un impôt de production, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). "A la fin de 2027, la CVAE sera définitivement supprimée", a déclaré le patron de Bercy.

Cet impôt a été réduit de moitié cette année et devait être aboli en 2024. Toutefois, le gouvernement a choisi d'étaler sa suppression sur quatre ans, pour un coût ramené à un milliard d'euros par an pour les finances publiques. 

Les investissements étrangers davantage contrôlés

En cette rentrée politique, le ministre s'est exprimé devant un parterre composé en partie d'industriels locaux, lors d'une visite dans une usine du fabricant de meubles Fournier. "Vous pouvez compter sur nous, nous ne dévierons pas d'un pouce de la seule politique économique qui a donné les meilleurs résultats que la France ait connus depuis 40 ans : la politique de l'offre."

Lors de son discours, Bruno Le Maire a par ailleurs annoncé son intention "renforcer" le contrôle des investissements étrangers dans les entreprises françaises. Le dispositif sera élargi "aux activités d'extraction et de transformation des matières premières critiques, car ces secteurs sont devenus décisifs pour la souveraineté du pays", a-t-il spécifié. De plus, le contrôle automatique quand un investisseur non européen achète 10% ou plus du capital d'une firme sera étendu aux prises de participation dans des "succursales françaises d'entreprises étrangères".

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