Benoît Hamon (Génération-s) veut le smic voté par le Parlement européen à 1 360 euros
Benoît Hamon, tête de liste Génération-s pour les élections européennes, est l'invité du Soir 3, mercredi 15 mai.
Sur le dossier Ascoval, "la France ne devrait pas hésiter à utiliser la nationalisation temporaire, un moyen de garantir l'emploi le temps de trouver un repreneur", explique Benoît Hamon dans le Soir 3, mercredi 15 mai.
Le repreneur explique ses difficultés par le Brexit. "La sortie de l'UE, c'est le désordre, constate la tête de liste du parti Génération-s. Avec le Royaume-Uni, on doit y voir clair le plus vite possible".
"Ce sont les parlementaires européens qui doivent choisir le président de la Commission européenne après les élections européennes. Ce serait un non-sens démocratique que les chefs d'État le choisissent", estime l'ancien ministre socialiste.
"Campagne médiocre"
"Plutôt que d'attendre que le couple Merkel/Macron se rabiboche, la solution à la relance européenne, c'est le Parlement européen qui a un pouvoir considérable", assure-t-il.
"Je n'ai jamais participé à une campagne aussi médiocre. La faute à ceux qui décident que cette campagne se résumerait à un duel Macron/Le Pen. On en est à faire de ce scrutin un référendum pour ou contre le président", déplore Benoît Hamon.
La liste Générations-s soutient "ce que le Parlement a voté : un smic à 60% du salaire moyen, c'est-à-dire 1 360 euros de smic dans tous les pays de l'UE", conclut-il.
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