Cet article date de plus de quatre ans.

Retrait de Benjamin Griveaux : son avocat annonce qu'il "poursuivra toutes les publications qui violeront la vie privée" de son client

Il s'agit d'un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 60 000 euros d’amende.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, annonce qu'il retire sa candidature, dans un enregistrement vidéo effectué le 14 février 2020 au siège de l'AFP dans la capitale. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le candidat de La République en marche (LREM) à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a retiré sa candidature, vendredi 14 février, après la diffusion sur internet de vidéos et d'échanges à caractère sexuel. 

>> Retrait de Benjamin Griveaux : retrouvez les dernières informations dans notre direct

Contacté par franceinfo, Richard Malka, l'avocat de Benjamin Griveaux, annonce qu'il "poursuivra toutes les publications qui violeront la vie privée" de son client, tout en refusant de confirmer ou d'infirmer que l'ancien candidat LREM est effectivement l'homme visible sur les vidéos à l'origine du scandale.

En France, l'intimité de la vie privée est en effet protégée par la loiL'article 226-1 du Code pénal prévoit de punir "d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement, de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui" en "captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement" de la personne visée, des "paroles prononcées à titre privé" ou "l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé". En 2016, la loi pour une République numérique a porté ces peines à deux ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende lorsque le délit porte sur "des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.