Retrait de Benjamin Griveaux : Cédric Villani dénonce "une menace grave pour notre démocratie"
"J'adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu'à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve", a aussi tweeté son ancien concurrent.
Cédric Villani, le candidat dissident ex-LREM à la mairie de Paris, a réagi vendredi 14 février à l'annonce du retrait de candidature de Benjamin Griveaux en dénonçant "une menace grave pour notre démocratie".
J’adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu’à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve. Je prends acte de sa décision difficile. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie.
— Cédric Villani (@VillaniCedric) February 14, 2020
"J'adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu'à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve. Je prends acte de sa décision difficile. L'attaque indigne qu'il subit est une menace grave pour notre démocratie", a tweeté le député de l'Essonne.
"Des attaques ignobles"
Benjamin Griveaux a annoncé vendredi se retirer de la course aux municipales. En cause : la diffusion sur internet de vidéos à caractère sexuel et de captures d'écran de conversations personnelles attribuées à l’ancien porte-parole du gouvernement et proche d’Emmanuel Macron, qui ne sont à l'heure actuelle pas authentifiées.
"Je connaissais la dureté de la vie politique, depuis plus d'un an nous avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées et des menaces de mort", a-t-il entamé dans un enregistrement vidéo.
"Ce torrent de boue m'a affecté, mais il a surtout fait du mal à ceux que j'aime. Comme si cela n'était pas suffisant, hier, un nouveau stade a été franchi : un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée", a poursuivi Benjamin Griveaux.
"Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir cette violence. En ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à nous exposer davantage ma famille et moi quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin", a-t-il conclu.
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