Alors que sa campagne patinait depuis des semaines, cette affaire marque un clap de fin pour Benjamin Griveaux. Dès le début, il avait dû s'excuser auprès de ses rivaux après les avoir traités "d'abrutis" en privé. Malgré une tentative de recoller les morceaux avec Cédric Villani, le mathématicien confirme sa candidature. Cette dissidence plombe la campagne de Benjamin Griveaux.Une tentative de changement non payanteBenjamin Griveaux, taxé d'arrogant, tente d'effacer cette image lors d'un meeting fin janvier : "Derrière mon assurance et mes bons mots, auxquels je ne sais pas toujours résisté, je le reconnais, se cachent aussi mes angoisses et mes échecs."Avec lui la majorité fait front mais ses propositions chocs pour relancer sa campagne sont jugées irréalistes comme le déménagement de la gare de l'Est. Il dégringole dans les sondages et se retrouve en troisième position. Pour Emmanuel Macron, le retrait de Benjamin Griveaux est un échec personnel alors que la mairie de Paris semblait accessible pour son parti.