: Vidéo Pièces à conviction. DSK, le roman d'un joueur ?

Septembre 2011, c'est le sourire aux lèvres que Dominique Strauss-Kahn rentre à Paris : il est blanchi de l'accusation de viol dans l’affaire du Sofitel de New York. Un sourire après une chute vertigineuse, car en quelques semaines, celui qui comptait se présenter la présidence de la République française a dû quitter les couloirs feutrés du FMI pour une prison new-yorkaise, et c’est l’image d’un homme menotté qui a fait le tour du monde. DSK sait qu'il ne peut pas revenir en politique. Mais ce grand amateur d'échecs n'entend pas quitter le jeu : à tout prix, il veut rebondir.

Le goût du risque

Une rencontre va changer le cours de sa vie : Thierry Leyne, qui a fait fortune dans la finance. En 2012, l’homme est à la tête d’Anatevka, une banque d'affaires basée au Luxembourg. Dominique Strauss-Kahn pense qu'il peut l’aider à se relever. Pour son ami Yves Derai, "DSK a le goût du risque, c'est quelqu'un qui aime danser au-dessus du volcan". En octobre 2013, Dominique Strauss-Kahn s'associe officiellement à Thierry Leyne et préside désormais la holding LSK et ses douze filiales, toutes situées dans des paradis fiscaux ou dans des capitales à la fiscalité accommodante. Les deux hommes promettent de brasser des milliards.

Mauvaise pioche

Un an plus tard, le corps de Thierry Leyne est retrouvé au pied de son immeuble de Tel Aviv. Il aurait sauté du 23e étage. Pour la police israélienne, il s'agit d'un suicide. Et l'aventure tourne au cauchemar pour DSK : dans les comptes de LSK, 100 millions d'euros ont disparu. Que savait-il ? Pourquoi s'est-il associée à Thierry Leyne, malgré la mauvaise réputation de celui-ci dans le milieu financier ? Aujourd'hui, la justice enquête sur LSK.

"Pièces à conviction" nous fait découvrir une facette méconnue de DSK : l'homme d'affaires.