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Vidéo Uber files : regardez l'enquête montrant comment Emmanuel Macron a facilité l'installation du géant des VTC en France lorsqu'il était ministre de l'Economie

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Article rédigé par franceinfo - Cellule d'investigation de Radio France - ICIJ
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Des milliers de documents ont été récupérés par le journal britannique "The Guardian", et partagés avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires, dont la cellule investigation de Radio France.

C'est l'histoire secrète entre Emmanuel Macron et Travis Kalanick, le PDG d'Uber. Elle commence le 1er octobre 2014. Nous pouvons la raconter grâce aux Uber Files. Il s'agit de milliers de documents récupérés par le journal britannique The Guardian, et partagés avec le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires, dont la cellule investigation de Radio France.

>> Uber Files : comment Emmanuel Macron s'est impliqué lors de l'arrivée du géant du VTC en France

Ces documents datant de 2013 à 2017 révèlent que l'entreprise a bénéficié de la bienveillance et de l'appui de l'actuel président de la République lorsqu'il était au ministère de l’Économie. Au-delà du cas français, l'enquête conduite par l'ICIJ et ses partenaires permet de comprendre comment le géant du VTC a conquis la planète en surfant parfois aux frontières de la légalité.

>> Uber Files : révélations sur les pratiques de lobbying du géant du VTC

Un "coupe-circuit" pour empêcher l'accès aux serveurs

Pour empêcher les enquêteurs d'avoir accès à ses données lors de perquisitions, Uber avait conçu un "coupe-circuit" empêchant l'accès à ses serveurs. Les enquêteurs n'y ont vu que du feu, y compris en France.

>> "Activez le kill switch !" : quand Uber neutralisait ses ordinateurs à distance pour bloquer les perquisitions

Un ex-juge d'instruction du pôle national financier que nous avons consulté considère que ce système, surnommé "kill switch", pourrait relever de l'article 434-4 du code pénal. "Cela peut tomber sous le coup de la loi si on arrive à démontrer l'intention de procéder à une soustraction de preuve", abonde Sophie Sontag Koenig, maîtresse de conférence en droit à l'université Paris Nanterre et spécialiste des questions numériques.

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