Cet article date de plus de trois ans.

Affaire Bygmalion : le procès de Sarkozy renvoyé au 20 mai à cause de l'hospitalisation pour Covid-19 d'un avocat

Conseil de Jérome Lavrilleux, l'un des prévenus, l'avocat Christian Saint-Palais est hospitalisé pour Covid-19. Le procès a donc été renvoyé à une date ultérieure.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancien directeur-adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux, le 17 mars 2021 à Paris. (MARTIN BUREAU / AFP)

Faux départ. Le procès de l'affaire Bygmalion et des dépenses excessives de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a été renvoyé mercredi 17 mars au 20 mai, en raison de l'hospitalisation de l'avocat d'un des prévenus. Prévu pour un mois, il se tiendra jusqu'au 22 juin, a décidé le tribunal après plus d'une heure trente de délibéré. Le procès était initialement prévu du 17 mars au 15 avril.

>> Procès Bygmalion : l'ombre de Jean-François Copé plane sur la première journée d'audience.

Prévenu le plus attendu du procès, l'ancien président de la République ne s'est pas présenté à l'audience en raison de la demande de renvoi, a-t-il fait savoir. A l'origine de la demande de renvoi, Jérôme Lavrilleux – à l'époque directeur adjoint de la campagne – a assuré à la barre qu'il aurait pourtant souhaité que ce procès se tienne au plus vite. "J'attends ce procès, de pouvoir vous répondre, depuis février 2017", a-t-il déclaré au tribunal. Son avocat, Christian Saint-Palais, est atteint du Covid-19 et hospitalisé. "Je n'ai jamais, au cours de cette instruction, voulu la retarder par un recours. Mais là, je suis désemparé", a expliqué, la voix nouée, Jérôme Lavrilleux.

Tous les avocats, y compris ceux des parties civiles, ainsi que le parquet, ont donné leur aval au renvoi demandé. Jérôme Lavrilleux est un protagoniste central de cette affaire qui a causé des déflagrations en cascade à droite, et le premier à avoir avoué sa participation à ce qui est, selon lui, une vaste escroquerie à base de fausses factures, visant à attribuer au parti UMP (devenu depuis Les Républicains) les dépenses excessives de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.