Agression d’Yvan Colonna : la colère et la tension sont toujours vives en Corse
Dans le contexte de l’agression d’Yvan Colonna, il y a une semaine, des manifestations se sont transformées en émeutes, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 mars, en Corse.
Après l’agression d’Yvan Colonna en prison, il y a une semaine, les manifestants corses attendent des réponses. La tension est encore montée d’un cran, jeudi 10 mars, devant la sous-préfecture de Bastia (Haute-Corse) où des CRS ont reçu des jets de pierre. À Ajaccio (Corse-du-Sud) des centaines de lycéens se sont rassemblés devant la préfecture. Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’Assemblée de Corse, a évoqué un rassemblement pacifique et demande à l'État de comprendre la jeunesse.
Vers un nouveau rassemblement
Dans la nuit du mercredi 9 mars au jeudi 10 mars, le premier étage du palais de justice d'Ajaccio a été incendié par des manifestants, armés de cocktails Molotov. Le procureur de la ville, Nicolas Septe, appelle à un retour au calme. Parmi les cinq gardés à vue, figure un mineur de 15 ans. Les syndicats étudiants et les nationalistes lancent un nouvel appel à manifester dimanche 13 mars.
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