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Agression d’Yvan Colonna : des manifestations sous tension en Corse

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Agression d’Yvon Colonna : des manifestations sous tension en Corse
Agression d’Yvon Colonna : des manifestations sous tension en Corse Agression d’Yvon Colonna : des manifestations sous tension en Corse (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - L. Berbey, P. Goldmann, France 3 Corse
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Une semaine après l’agression en prison d’Yvan Colonna, des troubles ont eu lieu en Corse, comme lors de la journée du mercredi 9 mars, émaillée de violences.

La colère est toujours vive, mercredi 9 mars, devant la préfecture de Bastia (Haute-Corse). Dans l'après-midi, les forces de l'ordre ont chargé face à de jeunes manifestants. L'île est sous tension depuis plusieurs jours, après l'agression en prison d'Yvan Colonna. Il se trouve toujours entre la vie et la mort. D'autres manifestations ont été organisées à Calvi (Haute-Corse) et à Ajaccio (Corse-du-Sud). "Nous sommes là ce soir devant la préfecture pour manifester notre colère dans le calme, et dans la dignité. Nous verrons ce qu'il se passera plus tard", confie Luc Bernardini, membre exécutif du syndicat Core In Fronte.

Libération des "prisonniers politiques"

Réunis dans la journée, les nationalistes et syndicats étudiants ont appelé à un nouveau rassemblement, dimanche 13 mars, à Bastia. Ils demandent la libération de ceux qu'ils considèrent comme "des prisonniers politiques". "Aujourd'hui, on est face à un mur. (…) Il faut envoyer un message fort à l'État, qui ne répond pas", indique Pierre-Joseph Paganelli, porte-parole du syndicat Consulta di a Ghjuventu Corsa. La famille d'Yvan Colonna a indiqué dans une lettre qu'elle préfère travailler "au plus grand rassemblement que la Corse ait connu". "Qu'il puisse y avoir un drame supplémentaire, et notamment pour l'un d'entre vous, est pour nous inconcevable. Et c'est de notre devoir de le dire aujourd'hui. Avec force", a déclaré la sœur du berger, Christine Colonna. Le gouvernement dit étudier le cas des deux autres membres du commando, condamnés pour l'assassinat du préfet Érignac.

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