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Manifestation devant les Etats généraux du PS, 60 personnes interpellées

Elles ont été interpellées après avoir tenté de pénétrer de force dans l'enceinte où se tenaient les Etats généraux du parti.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des membres d'une association pour l'emploi manifestent non loin de la porte de la Villette à Paris, samedi 6 décembre, où se tiennent les Etats généraux du Parti socialiste. (MICHEL STOUPAK / CITIZENSIDE.COM / AFP)

Soixante personnes, qui participaient à une manifestation contre la précarité et le chômage samedi 6 décembre à Paris, ont été interpellées après avoir tenté de pénétrer de force dans l'enceinte où se tenaient les Etats généraux du Parti socialiste, ont indiqué plusieurs sources policières.

Sur son site internet, la Coordination des intermittents et précaires d'Île-de-France (CIP), qui participait à la manifestation, affirme que 53 personnes interpellées ont été conduites au commissariat, et que 22 ont été relâchées peu de temps après. On ignore dans l'immédiat si les interpellations ont conduit à des placements en garde à vue.

Les manifestants entendaient intervenir devant les cadres socialistes en lisant un texte critiquant la politique du gouvernement, affirme dans son communiqué la CIP. "Décidé à rester muré dans ses certitudes, à n'entendre aucune contestation, le parti socialiste a reçu les 300 manifestants présents avec des crachats et à coups de poings, de pieds, de gaz lacrymogène, de matraques télescopiques et de... taser", peut-on y lire.

Des manifestants "pas forcément pacifistes"

Sollicité par l'AFP, le Parti socialiste a déclaré que des manifestants avaient "essayé d'envahir la salle. Le service d'ordre du parti a fait son boulot pour qu'ils ne rentrent pas" "Ils étaient plutôt remontés et pas forcément pacifistes dans leur manière d'aborder les choses, et, après, les policiers ont pris le relais et les ont fait sortir de l'enceinte du site", a ajouté cette source.

Quelque 8 000 manifestants selon les organisateurs, 850 selon la police, avaient défilé auparavant dans le nord de Paris contre le chômage et la précarité. 

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