Orage : la course aux indemnisations
Dans les régions durement touchées par les intempéries, on découvre l'ampleur des dégâts. Il faut se lancer dans des procédures d'indemnisations et de réparations: un vrai parcours du combattant pour les sinistrés.
Champdieu, un village à 50% bâché. Les grelons n'ont épargné aucune toiture.
Ça coulait du devant, partout et l'autre côte pareil.
Dans son malheur cette habitante a eu de la chance. Elle a réussi a trouver un artisan couvreur pour réparer.
Mes équipes sont en vacances, on les rappelle, c'est le bazar. Il y a 500 ou 600 maisons touchées. Notre emploi du temps est déjà rempli jusqu'à avril, je ne sais pas comment on va faire.
Lui non plus ne sait pas comment faire. Il est toujours en plein désarroi ce matin. Pour lui, pas d'artisan donc pas de devis, pas d'expertise d'assurance.
Le mobilier d'extérieur n'est pas assure. Pour les fuites et la toiture, les assureurs restent flous.
Mobilier non indemnisé, des toitures en chantier à 100 euros le mètre carré. Sans compter les voitures sinistrées.
Certains véhicules anciens sont assurés au minimum, au tiers. Un nouveau coup dur pour leurs propriétaires.
Les dégâts de grêle ne vont pas être pris en compte. Ce sont les gens qui vont assurer leurs réparations.
L'orage a duré moins de 5 minutes. Les conséquences seront visibles pendant des mois.
Des centaines de foyers sont toujours privés d'électricité en Dordogne et dans le Limousin.
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