Noël : préparatifs de réveillon

Mobilisation exceptionnelle pour une soirée forcément différente. Il y a ceux qui se mettent aux fourneaux, et ceux qui préfèrent réveillonner au restaurant, sur un bateau, ou en consacrant un peu de leur temps aux associations caritatives.

A la montagne, au pied de la tour Eiffel, partout dans le pays, le réveillon se prépare. Sur les bateaux-mouches de la capitale, le rythme s'accélère. Les réservations sont minutieusement établies.

Quatre tables de deux en excellence, deux tables de cinq, quatre tables de sept, et la table de onze. D'accord.

Deux menus :150 E, et 175 E avec champagne. Les bouteilles sont mises en seau à glace. En cuisine on prépare le foie gras. Pas dé réveillon sans cette spécialité française. Le bateau attend surtout des clients asiatiques ou espagnols.

Pour la France c'est indispensable, sur les bateaux-mouches on a beaucoup de touristes, qui viennent en France pour goûter notre fois gras.

Pour le réveillon, ce bateau-mouche affiche complet. 350 clients largueront les amarres pour une ballade sur la Seine. A Nîmes aussi, on affichera complet. 800 personnes seules ou âgées invitées pour le réveillon. André prête son matériel.

Je trouve ça formidable de le passer avec ceux qui sont un peu seuls.

En Savoie, dans ce chalet traditionnel, à 1400 m d'altitude, les marchandises arrivent tout juste ce matin.

La priorité est l'approvisionnement de la cuisine pour que Natacha puisse préparer le repas de ce soir. Et il ne faut pas traîner.

Et ce soir, c'est un vrai repas de fête pour les trente couverts. Des convives de la région qui viendront en famille pour déguster le menu à 49 ou 69 euros de cette jeune chef.

On va servir l'apéritif avec le champagne, il y aura des blinis au saumon fumé, crème de raifort. Puis un flan de foie gras servi avec un velouté de volaille.

A la montagne comme ailleurs, pas question de traîner. Plus que quelques heures avant l'arrivée des convives.