Nicolas Sarkozy : stratégie ou coup de colère ?
L'ancien président ne veut pas être traité en desssous des lois.
Bonsoir Nathalie Saint-Cricq. Est-ce une stratégie ou un coup de colère.
Nathalie Saint-Cricq : Les deux. Ce qui frappe, c'est la violence verbale, inédite en politique, le choix des mots zen comparant le système français à la Stasi, la police politique d'Allemagne de l'Est sous le communisme, soit un système dictatorial, Nicolas Sarkozy choisit l'arme lourde. Il n'avait peut-être pas le choix face à la multiplication des affaires et à une UMP qui ne se précipitait pas pour le défendre.
David Pujadas : Nicolas Sarkozy dit qu'il n'est pas prêt à s'impliquer dans la vie politique. Faut-il le croire.
Nathalie Saint-Cricq : S'il monte en première ligne, se pose en victime, même s'il ne répond pas sur le fond, ce n'est pas seulement pour la gloire. On retrouve son vrai tempérament derrière ces lignes, plus que la fiction du "retraité de la politique" que certains voulaient nous vendre. Qui peut imaginer, en lisant ces lignes, qu'il n'a pas 2017 comme unique horizon.
David Pujadas : merci.
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