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Nice : contrôle des Roms

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Article rédigé par franceinfo
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Les suites de la note de police visant à évincer les Roms d'un quartier du centre de Paris. Ce soir, nous avons voulu revenir sur la situation à Nice. Là-bas aussi, il y a quelques mois, la ville avait pris un arrêté. Il ne visait pas nommément les Roms mais le stationnement abusif sur la voie publique.

C'est un contrôle devenu routinier pour les policiers municipaux de Nice. Vérifification des papiers d'identité, verbalisation. Cette patrouille applique l'arrêté "anti-bivouac" pris en novembre dernier par Christian Estrosi, le maire.

Vous avez vocation à être en Roumanie. Dans la durée où s'applique l'arrêté municipal que j'ai pris, vous n'avez aucune raison d'être installé sur la place.

Si l'arrêté ne cible pas les Roms en particulier, il a déjà, selon le maire, produit ses effets.

Depuis plusieurs semaines, ils sont beaucoup moins à choisir Nice comme destination. Un certain nombre quitte la ville car ils comprennent que nous ne leur rendons pas la vie facile.

La famille verbalisée quitte les lieux et s'installe à quelques mètres de là, sur ce banc. Elle ne risque rien car ce n'est pas une zone de bivouac. 300 personnes ont déjà été contrôlées en 6 mois. Une quinzaine en situation irrégulière a été renvoyée directement devant la police nationale. Cet homme sera sanctionné pour mendicité. Ce qui attire l'attention des policiers municipaux, c'est l'enfant qui l'accompagne.

L'enfant ne présente aucun signe de danger.

Les papiers d'identité sont en règle. L'homme s'en va avec une amende de 11 euros.

On déplace le problème. On va l'évacuer, le revoir demain.

Vous les connaissez bien.

Pour les petits, la plupart on les a vu grandir.

Pour les associations, si les Roms ne quittent pas Nice, c'est que leur situation ici n'a rien de comparable avec la Roumanie.

Ils acceptent les conditions d'ici même quand ils sont déplacés.

Pour autant, Christian Estrosi ne compte pas s'arrêter là. Il envisage un arrêté "anti-regroupement" qui permettrait aux policiers municipaux de continuer leurs actions au-delà de 22H.

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