Nancy : 1 ans de prison et 75 000 euros d'amende encourus pour usage illégal de drone

Mais avant cela : une première en France, un lycéen de 18 ans qui avait utilisé un drone équipé d'une caméra pour survoler Nancy fait l'objet de poursuites pour mise en danger d'autrui. Son film, posté sur internet, a été cliqué par 400 000 personnes. La 1re leçon de l'histoire est que ce joujou technologique. fait l'objet d'une stricte réglementation, le problème est que peu de monde la connaît.

Survoler la place Stanislas comme un oiseau, planer au-dessus des toits de Nancy, libre comme l'air. Ces images spectaculaires ont été tournées le mois dernier et postées sur Internet. Succès immédiat pour la vidéo, plus de 400.000 vues en quelques jours. Mais son auteur, un jeune homme de 19 ans, encourt un an de prison et 75.000 euros d'amende. La raison : il a utilisé un drone comme celui-ci, sans autorisation. En survolant une zone peuplée, il est accusé d'avoir mis en danger les habitants de Nancy.

Ce sont des machines qui ne volent pas haut, il y a donc un risque de collision avec des enfants et des blessures graves.

En quelques mois, les drones sont passés de l'outil militaire au jouet d'amateur. Tout le monde peut désormais s'en procurer en magasin. Mais pour s'en servir en dehors de son jardin ou d'un terrain privé, les règles de l'aviation civile, la DGAC, sont très strictes.

La première action est de passer son brevet de pilote. La deuxième est de se mettre en relation avec la DGAC pour savoir si son drone est apte à voler ou pas dans certains critères et certains scénarios de vol.

Pas question de piloter un drone dans l'espace public sans se plier aux formalités. Car le risque est bien réel. Il y a quelques semaines à New York, un amateur perdait le contrôle de son drone entre les tours de Manhattan. Après s'être arrêté de fonctionner, l'appareil est tombé sur le trottoir à quelques centimètres d'un piéton.