Ils partent au bout du monde en Inde, au Népal, au Cambodge… pour aider à la construction d’orphelinats, à l’installation de filtres à eau ou pour donner des cours d’anglais à des enfants défavorisés : on les appelle les "volontouristes". Ces Occidentaux en "vacances" pensent faire acte de solidarité, mais ils participent parfois à un business sans scrupule.Faux orphelinats, enfants volés...Nous avons enquêté pendant six mois sur ce business de la charité : des tour-opérateurs qui proposent des "circuits humanitaires" clés en main pour 2 000 euros avec des "étapes solidarité", des orphelinats montés de toutes pièces pour accueillir les touristes, ou encore des enfants volés à leurs parents pour jouer aux "faux orphelins"… Zoom sur ce nouveau marché de la solidarité.Une enquête de Nicolas Bertrand, Thomas Donzel, Lorène Bosc et Marion Cantor, diffusée dans "Envoyé spécial".