Racisme : la colère des Américains
Le malaise demeure aux États-Unis. En 2008, l'Amérique était remplie d'espoir avec l'élection d'un premier président noir. Mais la question raciale reste aujourd'hui une source de tensions et de violences trois jours après la fusillade de Dallas.
À Minneapolis, où un jeune Afro-Américain a été tué par la police cette semaine, la contestation a tourné à l'affrontement la nuit dernière. Durant deux heures, l'autoroute a même été investie par les manifestants et les forces anti-émeutes déployées. La crispation a gagné toute l'Amérique ces derniers jours. Au Texas, en Louisiane, dans le Minnesota et même en plein coeur de New York où ces protestataires demandent des comptes aux représentants des autorités qui les entourent.
Plus de 200 personnes ont été interpellées
"Je suis fatiguée de me lever chaque matin et d'entendre qu'un jeune noir a été tué", s'indigne une manifestante afro-américaine. Depuis hier, plus de 200 personnes ont été interpellées à travers le pays parfois de manière musclée. De l'Espagne où il est actuellement en visite officielle, Barack Obama s'est exprimé le visage grave appelant les Américains à faire preuve de responsabilité. Devant le domicile de Barack Obama à Chicago, la communauté noire exprime sa déception. Pour éviter les drames ces dernières années, Barack Obama a proposé de réformer le système policier et le port d'armes, mais il s'est heurté à chaque fois au mur des Républicains.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.