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Racisme : Donald Trump à ses partisans qui harcèlent les minorités: «Arrêtez!»

Donald Trump a vivement condamné les actes de violence et de harcèlement contre les minorités, qui se seraient multipliés depuis son élection. Dans un souci d’apaisement, il a appelé ses partisans à arrêter la violence. Et annonce l’expulsion de trois millions d’immigrés clandestins.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Donald Trump s'adresse à ses sympathisants (DR/Capture d'écran)

«Je suis si triste d’entendre cela. Et je dis: "Arrêtez cela". Si ça peut aider, je le dis et je le dis face à la caméra: "Arrêtez ça!"», affirme Donald Trump. Pour son premier entretien à la presse depuis son élection à la Maison Blanche, accordé à la chaîne CBS, il cherche à apaiser les tensions. Se disant surpris d’entendre parler d'actes de violence envers les minorités, il enjoint ses partisans à cesser de suite ces agressions (vidéo en anglais). Le président Trump tempère les propos du candidat Donald.
 
Selon la presse américaine et certaines associations, le nombre d’actes de violence envers les musulmans, Noirs ou Hispaniques est en forte progression. Un étudiant saoudien de 24 ans a été tué fin octobre non loin de son université de Wisconsin, un Sikh a été violemment agressé à Richmond, ses agresseurs lui ont enlevé son turban et coupé ses cheveux. Il aurait été pris pour un «terroriste». Après la victoire de Donald Trump, les actes n’ont pas diminué.

 
«C'est le résultat inévitable de la banalisation de l'islamophobie que nous avons observée ces derniers mois lors de la campagne présidentielle. Malheureusement, il revient en réalité à Donald Trump de dénoncer ce type d'intolérance», a déclaré Ibrahim Hoope, président du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR).

 
Le cas de Natasha Nkhama, étudiante noire, agressée par un homme au lendemain de l’élection du candidat républicain, le 9 novembre 2016, a secoué l’Amérique. Agressée verbalement avec des propos racistes, puis bousculée par son agresseur qui lui aurait dit: «On va redonner sa grandeur à l’Amérique», reprenant ainsi le slogan de Donald Trump. Un élan de solidarité s’est formé autour de Natasha. Sur les réseaux sociaux, le mot-dièse #IWalkWithNatasha a été très partagé.

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