Après la réouverture de l'enquête sur ses e-mails, Clinton presse le FBI d'en dire plus
La candidate démocrate a également affiché sa confiance lors d'un point presse dans l'Iowa.
Hillary Clinton essaie de temporiser après que le FBI a indiqué rouvrir son enquête sur ses e-mails. Quelques heures après cette annonce, la candidate démocrate à la présidentielle américaine s'est dite sûre, vendredi 28 octobre, que les nouveaux messages découverts par le FBI ne changeront pas les conclusions de l'enquête de la police fédérale. Cette dernière avait demandé en juillet le classement de l'affaire.
Hillary Clinton a improvisé un court point presse à Des Moines, dans l'Iowa. "Le directeur lui-même a dit qu'il ne savait pas si les messages évoqués dans la lettre étaient significatifs ou non", a commenté la candidate démocrate à la Maison Blanche.
Un appel à publier de plus amples informations
Elle a ainsi appelé le directeur du FBI, James Comey, à publier plus d'informations que la courte lettre qu'il a envoyée quelques heures plus tôt à des élus du Congrès. "Nous ne connaissons pas les faits, c'est pourquoi nous demandons au FBI de publier toutes les informations en sa possession", a lancé la candidate démocrate, qui a commencé par s'étonner d'une telle annonce à seulement onze jours de l'élection présidentielle.
Nous sommes à 11 jours de ce qui est peut-être l'élection nationale la plus importante de notre vie. Le vote a déjà commencé dans le pays. Les Américains méritent donc d'obtenir tous les faits immédiatement.
Selon la chaîne NBC (en anglais), des milliers de messages ont été découverts sur un ordinateur portable ayant appartenu à Huma Abedin, proche d'Hillary Clinton et membre de son cabinet au département d'Etat, ainsi qu'à son mari Anthony Weiner, dont elle est séparée depuis août. D'après la chaîne, ses messages ont été découverts dans le cadre d'une enquête distincte, qui concerne des échanges de messages à caractère sexuel avec une mineure.
"Nous avons entendu ces rumeurs, a ajouté Hillary Clinton. Nous ne savons que croire (...) C'est pourquoi le FBI a la responsabilité de nous dire ce dont il parle", a insisté la candidate, avant de tancer James Comey pour avoir seulement envoyé cette lettre à des présidents de commissions parlementaires, tous républicains.
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