Cet article date de plus de quatre ans.

Universités américaines : les étudiants étrangers non grata

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Universités américaines : les étudiants étrangers non grata
Universités américaines : les étudiants étrangers non grata Universités américaines : les étudiants étrangers non grata
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Donald Trump entre en conflit avec les universités américaines qui ne veulent pas reprendre les cours en raison de l'épidémie de coronavirus, toujours très active aux Etats-Unis. Le président menace de renvoyer chez eux les étudiants étrangers s'ils ne travaillent qu'en ligne et pas en salle de cours. 

Il y a quelques jours, en ouvrant sa boîte mail, Abdelrahman Salama, étudiant egyptien à l'université américaine de Washington, a découvert un message de la police de l'immigration. "Ma réaction a été : 'qu'est-ce que je vais devenir ?'. J'étais en état de choc. Je dois trouver une autre université qui offrirait des cours avec présence physique, ou bien quitter les Etats-Unis immédiatement", explique le jeune homme. Son visa étudiant est pourtant valable jusqu'en 2024. Mais selon une nouvelle directive du gouvernement, s'il n'assiste plus physiquement aux cours et ne suit qu'un enseignement en ligne, il doit quitter le pays.

360 000 étudiants concernés

Près de 360 000 étudiants étrangers, y compris des Français, pourraient ainsi être expulsés. C'est ce qu'a décidé Donald Trump. Alors qu'il est en campagne électorale et veut rouvrir l'économie à tout prix, le président a été contrarié par la décision des universités américaines de basculer vers des cours en ligne. C'est notamment le cas de la prestigieuse université Harvard, contre laquelle il s'est déchaîné. "C'est ridicule, c'est une solution de facilité. Ils devraient avoir honte", fustige le chef d'Etat américain. Les universités américaines n'entendent pas en rester là : un certain nombre d'entre elles ont décidé d'attaquer le gouvernement en justice.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.