Donald Trump aux États-Unis, Matteo Salvini en Italie et un député serbe... Les populistes se moquent d'Emmanuel Macron. C'est du président américain qu'est venue la plus grande ironie. Dans un tweet, Donald Trump explique que la situation en France lui donne raison sur le climat. Pour lui, "l'accord de Paris est fondamentalement mauvais, car il provoque une hausse des prix de l'énergie", a-t-il ainsi écrit. Entre le président américain et Emmanuel Macron, la lune de miel est bien finie.Emmanuel Macron, le symbole de "tout ce qu'ils détestent"En Italie, la charge est donnée par Matteo Salvini, un rival du président français. "Macron n'est plus mon adversaire. Il n'est plus un problème pour moi. Il est un problème pour les Français", a-t-il ainsi déclaré. Pour ces populistes, Emmanuel Macron est un symbole, il "incarne tout ce qu'ils détestent", analyse Sébastien Maillard, directeur de l'institut Jacques Delors-Notre Europe. En Serbie, en pleine Assemblée nationale, un leader d'extrême droite a revêtu un gilet jaune contre la hausse du prix de l'essence. Il accuse aussi le président serbe d'être l'ami d'Emmanuel Macron, devenu la cible des nationalistes.