Présidentielle aux Etats-Unis : Joe Biden assure que Donald Trump "n'acceptera pas" le résultat du scrutin

Le candidat républicain, qui n'a jamais concédé sa défaite face à Joe Biden en 2020, a déclaré qu'il accepterait les résultats de l'élection cette année, "si tout est conduit de manière honnête".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président Joe Biden à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), le 8 mai 2024. (SAMUEL CORUM VIA CNP / CONSOLIDATED NEWS PHOTOS / MAXPPP)

Partant du principe qu'il gagnerait la présidentielle de novembre, Joe Biden a assuré, mercredi 8 mai, que son rival républicain Donald Trump "n'accepterait pas" le résultat de l'élection, comme pour celle de 2020. "C'est dangereux", a dit le président américain lors d'un entretien à CNN. "Ce n'est pas possible d'aimer son pays seulement lorsqu'on gagne", a déclaré le démocrate de 81 ans.

La semaine précédente, le candidat républicain avait assuré que "si tout est conduit de manière honnête", il accepterait "volontiers les résultats". Auprès du Milwaukee Journal Sentinel, il a ajouté : "Mais si ce n'est pas le cas, alors il faudra se battre pour le bien du pays."

"Je suis content de la campagne"

Joe Biden a par ailleurs assuré que l'ancien président démocrate Barack Obama, impliqué dans sa campagne, lui avait conseillé de "continuer à faire" ce qu'il faisait déjà. La presse américaine avait fait part récemment de réserves supposées de Barack Obama sur la campagne menée par son ancien vice-président, que les sondages donnent au coude à coude avec Donald Trump dans les intentions de vote, voire distancé dans certains Etats décisifs.

"Je suis content de la trajectoire de la campagne", a assuré Joe Biden, pour qui "la plupart des gens ne vont se concentrer et prendre leur décision que cet automne." Il a vanté les efforts déployés sur le terrain par ses équipes de campagne pour atteindre les électeurs "en frappant aux portes", "à l'ancienne".

Il a par ailleurs affirmé, comme il le fait souvent, que lors des sommets internationaux auxquels il participe, la majorité des dirigeants étrangers lui disent souhaiter sa victoire.

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