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Etats-Unis : le basketteur LeBron James accuse Donald Trump d'encourager les racistes

"Le type aux commandes a donné aux gens et au racisme (...) une occasion de parler sans crainte, haut et fort", estime le joueur star des Cleveland Cavaliers.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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 LeBron James, joueur des Cleveland Cavaliers, le 3 janvier 2018, lors d'un match à Boston (Massachusetts). (MADDIE MEYER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Il a saisi la balle au rebond. LeBron James a déclaré, lundi 15 janvier, que Donald Trump encourageait les racistes aux Etats-Unis. "Le type aux commandes a donné aux gens et au racisme (...) une occasion de parler sans crainte, haut et fort", a déclaré le célèbre joueur de basket américain le jour de commémoration de la mémoire du pasteur Martin Luther King, militant pour les droits des Noirs assassiné en 1968.

Il a permis aux gens de sortir du bois et de se sentir à l'aise en faisant des choses négatives.

LeBron James

"Et c'est ce qui nous fait peur parce que c'est là, tous les jours", a ajouté le joueur des Cleveland Cavaliers. Des propos rapportés du président américain ont suscité un tollé pour avoir qualifié Haïti et certains pays africains de "pays de merde" lors d'une réunion jeudi dernier avec des parlementaires à la Maison blanche à propos de la politique d'immigration. Donald Trump a nié avoir utilisé cette expression et s'est défendu dimanche en affirmant qu'il n'était "pas raciste".

"Nous aimons cet endroit"

Pour LeBron James, les Américains doivent rester unis contre la haine. "Nous ne pouvons permettre à cela de nous empêcher de continuer à être ensemble et de prêcher la bonne parole de vivre, aimer et rire, a-t-il déclaré. Parce que, est-ce que nous voudrions vivre ailleurs ? Je ne le pense pas. Nous aimons cet endroit."

La star s'en était déjà pris à Donald Trump au mois d'août 2017 pour avoir dit qu'il y avait "des gens très bien dans les deux camps" à propos des manifestations organisées par des suprémacistes blancs à Charlottesville, en Virginie, qui avaient fait un mort chez les contre-manifestants.

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