Etats-Unis : "Je ne suis pas raciste", assure Donald Trump après la polémique sur les propos de "pays de merde"
"Je suis la personne la moins raciste que vous ayez jamais interviewée", a assuré le président américain lors d'une interview depuis son club de golf de West Palm Beach, en Floride.
Il tente d'éteindre la polémique. Donald Trump a assuré, dimanche 14 janvier, qu'il n'était "pas raciste" après que des médias ont rapporté ses propos sur l'immigration en provenance de "pays de merde". Les mots prêtés au président américain ont suscité un torrent d'indignation à travers le monde.
"Je ne suis pas raciste. Je suis la personne la moins raciste que vous ayez jamais interviewée, je peux vous le dire", a ainsi déclaré à des journalistes le président américain depuis son club de golf de West Palm Beach, en Floride où il dînait dimanche avec le chef de la majorité de la Chambre des représentants.
Démenti maladroit de ses propos
Le milliardaire avait déjà affirmé vendredi dans un tweet n'avoir "jamais dit de mal des Haïtiens", après avoir déjà nié l'utilisation de l'expression "pays de merde" pour qualifier Haïti lors d'une réunion sur l'immigration jeudi. "Le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur mais ce ne sont pas les mots utilisés", affirmait sur Twitter le milliardaire dans une formule alambiquée.
Mais le sénateur démocrate Dick Durbin, présent lors de la réunion, a pourtant assuré que le président avait bien utilisé "plusieurs fois" l'expression injurieuse. "Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ?", a demandé Donald Trump, selon le Washington Post, citant plusieurs sources anonymes. Selon elles, le président américain faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador, expliquant que les Etats-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège.
Désaccord avec les démocrates sur le Daca
Donald Trump a également déclaré dimanche qu'il essayait de conclure un accord sur l'immigration mais que ses adversaires démocrates n'étaient d'aucune utilité en la matière. "Nous sommes prêts, désireux et capables d'obtenir un accord sur le Daca", a-t-il dit, mais "je ne pense pas que les démocrates veulent le conclure".
[Les démocrates] ne veulent pas de sécurité à la frontière.
Donald Trump
Le programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrival), hérité de l'administration de Barack Obama, permet à plusieurs centaines de milliers de jeunes immigrés de travailler et d'étudier aux Etats-Unis en toute légalité, bien qu'entrés illégalement sur le sol américain alors qu'ils étaient enfants.
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