Etats-Unis : la Chambre des représentants adopte un projet d'abrogation de l'"Obamacare"
L'adoption de ce texte démantelant la loi de santé emblématique de Barack Obama est un succès pour le président républicain Donald Trump.
Donald Trump et les républicains ont lavé l'affront. La Chambre des représentants a adopté, jeudi 4 mai, un texte prévoyant l'abrogation de l'"Obamacare", la loi de santé emblématique de Barack Obama. C'était une des promesses de campagne majeures de son successeur à la Maison Blanche. Fin mars, une première version de ce texte avait été retirée à quelques heures du vote car les Républicains craignaient qu'elle soit rejetée. Le texte devra encore passer l'étape du Sénat, qui s'annonce également compliquée.
"On savait que [l'"Obamacare"] n'allait pas marcher, je l'ai prédit il y a longtemps", a lancé le président des Etats-Unis, qui a fêté ce succès politique par une conférence dans le jardin de la Maison Blanche. "On va l'achever et on va continuer à faire beaucoup d'autres choses", a promis Donald Trump.
Le texte a été adopté par une très courte majorité, 217 voix contre 213, et on compte 20 représentants républicains dans les rangs des opposants. Plusieurs sénateurs républicains ont fait savoir qu'ils considéraient le texte, qui doit abroger mais aussi remplacer l'"Obamacare", comme inacceptable en l'état.
"Si nous adoptons cette loi, des gens vont mourir"
"Cette loi est la concrétisation de la promesse que nous avons faite aux Américains", a déclaré le président républicain de la Chambre, Paul Ryan, en qualifiant l'"Obamacare", adoptée en 2010, d'"expérience ratée". "Nombre d'entre nous attendions ce jour depuis sept ans", a-t-il dit, en adressant des remerciements appuyés à Donald Trump pour son implication.
Le nouveau texte des républicains reviendrait sur plusieurs acquis de l'"Obamacare" : les Américains ne seraient plus obligés de souscrire une assurance maladie ; les financements publics à Medicaid, le programme d'assurance pour les plus modestes, seraient réduits ; et la couverture minimum instaurée par l'"Obamacare" serait fortement allégée, à la discrétion des gouverneurs des 50 Etats fédérés, au risque de ne plus couvrir les personnes ayant des antécédents médicaux.
"Si nous adoptons cette loi, des gens vont mourir", a prévenu peu avant le vote le démocrate John Conyers. Des républicains modérés s'étaient inquiétés, en mars, de voir des millions d'Américains finir sans assurance à cause de cette réforme. Mais des ajustements apportés au texte ont convaincu une part suffisante d'entre eux.
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