Cet article date de plus de deux ans.

Elon Musk veut lever le bannissement de Donald Trump sur Twitter

Le richissime entrepreneur américain a récemment passé un accord pour racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars. Il veut en faire un bastion de la liberté d'expression, qu'il juge bafouée par une modération des contenus trop stricte.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Elon Musk s'exprimait lors d'une conférence organisée par le "Financial Times". (MAXPPP)

Une décision qu'il juge "moralement mauvaise" et "insensée". Elon Musk a annoncé mardi 10 mai que s'il prenait le contrôle de Twitter, il lèverait la suspension définitive du compte de Donald Trump, décidée après l'attaque du Capitole.

"Je pense que c'était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n'a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre" puisqu'il est maintenant sur son propre réseau social, a souligné l'entrepreneur lors d'une conférence organisée par le Financial Times. L'ancien président américain avait récemment exclu de revenir sur Twitter en cas de levée de son bannissement.

La liberté d'expression en question

Les interdictions définitives devraient être "extrêmement rares" et réservées par exemple aux faux comptes, a estimé l'entrepreneur qui a récemment passé un accord pour racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars. "Cela ne veut pas dire que n'importe qui peut dire ce qu'il veut, s'ils disent quelque chose d'illégal ou de destructeur pour le monde", a ajouté Elon Musk. Mais il faut alors envisager des suspensions temporaires ou des tweets "qui soient rendus invisibles" ou "avec une portée très limitée".

L'homme le plus riche au monde a décidé de racheter Twitter pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse, et veut en faire un bastion de la liberté d'expression, qu'il juge bafouée par une modération des contenus trop stricte.

Lundi, après une visite du commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, au Texas, l'homme d'affaires a toutefois assuré qu'il était entièrement d'accord avec les nouvelles règles européennes sur la régulation des réseaux sociaux. Elles doivent contraindre les grandes plateformes à mieux lutter contre les contenus illégaux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.