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Convention du parti républicain aux États-Unis : "L'occasion de montrer que le parti est en ordre de bataille derrière son chef", selon une chercheuse

"C'est leur intérêt que Donald Trump gagne", souligne Marie-Cécile Naves, spécialiste des États-Unis à l'IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques).

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Donald Trump, le 21 août 2020. (NICHOLAS KAMM / AFP)

Aux États-Unis, la convention du parti républicain s’ouvre lundi 24 août alors que Donald Trump accuse un retard dans les sondages d'opinion sur son rival Joe Biden en vue de la présidentielle. "Je crois que cette convention va être l'occasion de montrer à l'Amérique que le parti républicain serre les rangs, que le parti est en ordre de bataille derrière son chef", a estimé sur franceinfo, Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l'IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques), spécialiste des États-Unis.

Probablement que ce sera un évènement extrêmement plébiscitaire à la gloire de Donald Trump, de sa personne, de son action et surtout de son style. 

Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l'IRIS

à franceinfo

"Il y a bien sûr dans le parti républicain certaines figures qui s'étaient déjà opposées à lui en 2016, mais ça reste très minoritaire", a souligné Marie-Cécile Naves. "Pourquoi? Parce que c'est leur intérêt que Donald Trump gagne. Parce que ça donne une dynamique aussi en faveur d'autres élections qui ont lieu le 3 novembre, les sénatoriales, la Chambre des représentants et les gouverneurs. Et puis, parce que beaucoup ont peur aussi des représailles de Donald Trump s'ils ne sont pas absolument loyaux à son égard", analyse la chercheuse.

Les succès de Trump dans la balance

"Trump a réussi quand même, malgré le fait qu'il est à contre-courant de l'orthodoxie du parti, sur beaucoup de sujets comme le libre échange, le déficit fédéral, à unir derrière lui le parti. C'est un pouvoir très incarné et très personnalisé, très théâtralisé, et c'est cette image là qu'il va qu'il va vouloir mettre en avant avec sans doute aussi un discours extrêmement virulent à l'égard de Biden. Et on n'est pas à l'abri d'avoir un certain nombre de news et de désinformation à l'égard du parti démocrate", a également indiqué la spécialiste des États-Unis.

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