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Assassinat du général Soleimani : les Américains sont-ils prêts à la guerre ?

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États-Unis/Iran : les Américains sont-ils prêts à la guerre ?
États-Unis/Iran : les Américains sont-ils prêts à la guerre ? États-Unis/Iran : les Américains sont-ils prêts à la guerre ? (France 3)
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Les forces américaines ont tué un puissant général iranien, Qassem Soleimani, dans une frappe de drone décidée par Donald Trump, vendredi 3 janvier, en représailles de l'attaque, il y a trois jours, de l'ambassade américaine par des miliciens chiites pro-Iran. Les précisions du journaliste Loïc de La Mornais, en duplex depuis Washington (États-Unis).

Le général iranien Qassem Soleimani a été tué dans une frappe de drone américaine, vendredi 3 janvier, à l'intérieur de l'enceinte de l'aéroport de Bagdad, en Irak. À moins d'un an de l'élection présidentielle américaine de 2020, les États-Unis sont-ils prêts à une guerre avec l'Iran ? "Techniquement, militairement, oui, ils sont prêts. Politiquement, sans doute pas. À Washington (États-Unis), personne ne croit à une guerre frontale avec l'Iran, tout simplement parce que le rapport de force est trop déséquilibré. C'est d'ailleurs ce qui a certainement donné confiance à Donald Trump pour que, depuis la Maison-Blanche, il organise cette attaque", indique le journaliste Loïc de La Mornais en direct de Washington.

3 500 soldats américains supplémentaires dépêchés au Moyen-Orient

"En revanche, on le sait, l'Iran est maître dans la stratégie et dans la guerre asymétrique, c'est-à-dire par exemple frapper les intérêts américains, notamment au Moyen-Orient, les civils, les militaires, ou encore les alliés des Américains, tels qu'Israël ou l'Arabie saoudite. Ils peuvent aussi attaquer le détroit d'Ormuz et les pétroliers qui y transitent ou encore organiser des campagnes terroristes dans la région, et peut-être même aux États-Unis, même si c'est plus loin. Donald Trump avait promis de mettre un terme à ces guerres incessantes au Moyen-Orient ; il ne va pas s'en désengager de sitôt, puisqu'il vient d'y ordonner l'envoi de 3 500 hommes supplémentaires", conclut Loïc de La Mornais.

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