Forbidden Stories, un collectif international de poursuite du travail des journalistes d'investigation assassinés
Depuis 2009, au moins 13 journalistes dans le monde ont perdu la vie. Leurs crimes? Avoir osé enquêter sur l'environnement. Le collectif journalistique Forbidden Stories a pour mission de continuer les recherches à l'origine de ces crimes.
Jagendra Singh était un journaliste indien. Il a été tué au cours d'une enquête menée sur les actions d'un élu local. Le journaliste commençait à évoquer son implication dans la mafia du sable."Pourquoi m'ont-ils frappé et brûlé vif ?", pleurait le journaliste. Forbidden Stories, c'est un collectif composé de 40 journalistes d'investigation qui ont décidé de s'unir pour honorer le travail de ces enquêteurs, morts pour leur profession.
Créer un retentissement international
"L'idée, c'est quand un journaliste est assassiné ou emprisonné et ne peut pas continuer son travail, on réunit tous ces journalistes-là pour continuer le travail de cette ou ce journaliste et l'idée c'est qu'on publie tous ensemble au même moment", détaille Jules Giraudat, membre de Forbidden Stories. Tout commence avec l'assassinat de la journaliste maltaise Daphne Caruana en 2017. 18 rédactions ont repris ses révélations sur la corruption à Malte. Une affaire au retentissement international. Les journalistes s'intéressent cette fois-ci à l'industrie minière. Au Guatemala, un pêcheur a été assassiné par la police. L'idée du collectif est de mettre en lumière ces scandales pour alerter l'opinion internationale.
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