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Etats-Unis : Joe Biden promet une mobilisation comme "en temps de guerre" face au Covid-19

En signant une série de dix décrets, le président américain a annoncé que toute personne arrivant par avion aux Etats-Unis depuis un autre pays devrait présenter un test négatif à son arrivée et "observer une quarantaine".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président américain Joe Biden s'exprime aux côtés de la vice-présidente Kamala Harris, lors d'un événement à la State Dining Room de la Maison Blanche, le 21 janvier 2021, à Washington. (ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Il sort l'artillerie lourde. Le président américain Joe Biden a promis jeudi 21 janvier une mobilisation comme "en temps de guerre" face au Covid-19, dénonçant le "terrible échec" de la distribution des vaccins. "Notre stratégie se fonde sur la science, pas la politique, sur la vérité, pas sur le déni", a-t-il lancé. Objectif : marquer le contraste avec Donald Trump au lendemain de sa prise de fonction et au moment où le cap des 400 000 morts vient d'être franchi.

En signant une série de dix décrets, il a annoncé que toute personne arrivant par avion aux Etats-Unis depuis un autre pays devrait présenter un test négatif à son arrivée et "observer une quarantaine".

"Restaurer la confiance"

Interrogé sur le fait de savoir si son objectif affiché de 100 millions de vaccinations en 100 jours ne manquait pas d'ambition, il a vivement réagi : "Quand je l'ai annoncé, vous avez tous dit que ce ne serait pas possible", a-t-il lancé. "Allons, vous n'êtes pas sérieux!", a-t-il ajouté.

S'engageant à donner toujours la parole aux scientifiques, en particulier à l'immunologue Anthony Fauci, il a promis aux Américains la transparence sur "les bonnes et les mauvaises nouvelles", jugeant indispensable de "restaurer la confiance" après les atermoiements de son prédécesseur.

Anthony Fauci, qui a également travaillé avec l'équipe de Donald Trump, n'a pas caché son soulagement lors d'une intervention quelques minutes plus tard depuis la salle de presse. "L'idée de pouvoir venir ici, parler de ce que l'on connaît, des preuves, de la science, donne le sentiment d'une forme de libération", a-t-il déclaré, reconnaissant s'être trouvé dans des situations "inconfortables" avec le précédent président.

Le port du masque obligatoire dans les bâtiments fédéraux

La nouvelle administration américaine, prenant le contre-pied de Donald Trump, a remercié jeudi l'Organisation mondiale de la santé pour son rôle de chef de file dans la lutte planétaire contre la pandémie, et l'a assurée de son soutien financier.

Les Etats-Unis, qui ont annoncé mercredi leur retour à l'OMS, ont "l'intention de remplir leurs obligations financières envers l'organisation", a déclaré le Dr Fauci. Le 46e président américain a également pris un décret pour rendre obligatoire, dans les bâtiments fédéraux, le port du masque que son prédécesseur n'avait endossé qu'à reculons.

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