Il y a "une personne que je ne reverrai pas" raconte une Bretonne après la tuerie au lycée de Parkland en Floride
Une jeune bretonne de 16 ans, qui est en séjour linguistique au lycée de Parkland en Floride où a eu lieu une fusillade a "entendu comme des coups de feu" selon son témoignage recueilli dimanche par France Bleu Armorique.
Anne-Viola Marchal n'a pas été blessée dans la fusillade du lycée de Parkland en Floride mais elle est en "hyper triste". Cette Française de 16 ans, lycéenne à Vannes (Morbihan), est depuis un mois en classe de première dans l'établissement américain, dans le cadre d’un séjour linguistique. "J’ai une personne qui était dans mon cours d’espagnol que je ne reverrai pas. C’est inimaginable", a-t-elle témoigné sur France Bleu Armorique dimanche 18 février. Cette tuerie dans le lycée américain a tué mercredi 17 février.
"Comme des coups de feu" pendant un cours
"C’était le dernier cours de la journée, a-t-elle raconté. Ma classe était au deuxième étage. Il restait 20 minutes de cours. On a entendu comme des coups de feu sans savoir ce que c’était. La professeure a eu le réflexe de nous dire qu’il fallait qu’on se mette dans le coin (de la classe)." La lycéenne est restée à l'abri pendant au moins 40 minutes.
Au début, on pensait vraiment que c’était un entraînement. Mais, après on a entendu les sirènes à l’extérieur.
Anne-Viola Marchalà France Bleu Armorique
Quelques minutes plus tard, la police est venue les chercher. Sa meilleure amie a été blessée. Anne-Viola Marchal n’a pas encore eu l’occasion de lui rendre visite mais ses jours ne sont pas en danger.
"Je suis hyper triste mais je ne me sens plus en état de choc parce que j’ai eu la chance de ne pas voir de choses horribles, à part le verre brisé par terre", a-t-elle conclu. L’auteur de la fusillade ancien élève de l’établissement est poursuivi pour 17 meurtres avec préméditation.
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